Didier Morelli et François Morelli

Didier Morelli propose une pratique interdisciplinaire et se concentre sur la performance et le relationnel. Il s’intéresse aux espaces publics et privés, aux questions identitaires et aux postures d’autorité à travers des actions basées sur la durée, la répétition, l’endurance, la douleur et l’échec. Il tient aussi une pratique d’écriture, notamment à titre de correspondant pour les revues Esse et Performa Magazine (New York). Il vit et travaille entre Chicago, New York et Montréal, tout en complétant un doctorat au Department of Performance Studies à la Northwestern University à Evanston, Illinois.

Originaire d’Hochelaga-Maisonneuve (Montréal), François Morelli fréquente l’école anglophone et bouffe des plats italiens. Dès 1974, il développe une approche conceptuelle en nourrissant des pigeons, en recensant les arbres de sa rue, en interprétant des papiers-rubans tue-mouches et en favorisant la marche. Il séjourne dans la région new-yorkaise de 1981 à 1991. Actif depuis 1976 et avec maintes expositions et performances, François Morelli est aussi un pédagogue invétéré depuis le début des années 1980. Sa pratique est – dessin, estampe, installation, sculpture, performance – et il s’interroge sur le statut de l’objet lors de sa création et de sa réception. Les notions de passage, de mobilité, de métamorphose et du relationnel informent ses œuvres.

À propos du partenariat père-fils… 

La collaboration entre les Morelli demeure en perpétuelle évolution. Dès son jeune âge, Didier participe à certaines performances de François. Au fil des ans, le père et le fils développent des rituels, des jeux et des actions qui, aujourd’hui, les unissent dans divers contextes artistiques. Chaque rencontre devient une opportunité pour pousser leur filiation et pour interroger leur rapport respectif à l’histoire de l’art. Ils font la fête tout en se provoquant l’un et l’autre.